ESG ou simplement un autre Greenwashing ?

Le test de stress continu auquel les personnes et les entreprises du monde entier sont soumises aujourdhui, en raison d’une longue liste de phénomènes externes imprévus tels que le changement climatique mondial, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la pandémie COVID-19 générée par le SARS-CoV-2, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les turbulences dans le secteur de l’énergie avec des menaces de coupures d’approvisionnement en énergie, et de nombreux autres phénomènes externes incontrôlés ou incontrôlables, ont réveillé dans les sites les plus influents du secteur financier mondial, le besoin vital de créer un nouveau marqueur financier ou exo-financier capable de mesurer la sensibilité des entreprises soumises aux Phénomènes Externes incontrôlés ou non. Obtenir ce marqueur financier est un besoin vital, car par lui-même, il serait capable de pondérer la résistance et la faiblesse de leurs Portefeuilles d’Investissement soumis aux Phénomènes Externes imprévus comme ceux indiqués antérieurement.

Quelle est réellement, la vulnérabilité d’un portefeuille d’investissement soumis à des phénomènes externes défavorables ? Voici la bonne question.

Tous les individus et toutes les entreprises sont exposés à des événements externes imprévus dus à une ou autre cause naturelle ou non naturelle.

Le secteur des investissements financiers a donc besoin d’un Marqueur normalisé capable d’exclure les produits d’investissement toxiques comme par exemple les entreprises très sensibles aux phénomènes naturels imprévus.

Bien que le marché financier et ses principaux acteurs mettent en œuvre tous les moyens nécessaires pour obtenir facilement un tel marqueur exo-financier, ils n’ont pas encore réalisé l’équation unifiée et normalisée permettant de compenser X. Il existe actuellement plusieurs équations et de nombreuses théories, mais aucune d’entre elles ne semble avoir obtenu le consensus nécessaire pour s’imposer et être considérée comme standard. Ce n’est qu’une question de temps.

Cet ensemble de techniques, dans une tentative de regrouper et de simplifier a travers d’un seul marqueur ou concept exo-financier, a adopté un terme déjà populaire dans une publication de 2004 intitulée “Who Cares, Wins”, publication résultat d’un speech entre l’ONU et de plus de 20 institutions financières et autres, toutes invitées par l’ONU. Depuis lors, le marqueur exo-financier est appelé et il est aussi connu sous le nom d’ESG (Environmental, Social and corporate Governance).

Sans doute, il me semble souhaitable que toutes les personnes, et surtout les entreprises, envisagent et prévoient, à court, moyen et long terme et dans la mesure du possible, les conséquences négatives d’éventuels dommages causés par des phénomènes externes naturels ou non naturels. Si telle est la mission de ESG, alors bienvenue. Prévenir, c’est vivre !

Mais, dans le scénario actuel, ce marqueur exo-financier ESG qui classera inévitablement toutes les entreprises du monde est-il vraiment nécessaire ?
D’une part, M. Larry Fink, président et directeur général de BlackRock, semble avoir été très clair dans sa lettre adressée aux CEO qui dirigent à leur tour les entreprises dans lesquelles BlackRock a investi, mais toujours au nom de leurs clients (bien sur). Avis aux navigateurs.
En revanche, d’autres acteurs s’interrogent sur la nécessité réelle de ce marqueur éco-financier appelé ESG et se demandent si ce dernier n’est rien d’autre qu’un autre Lavage Vert ou Greenwashing du Marché Financier pour masquer une opération mondiale de réorganisation du Marché de l’Investissement dans les acquisitions d’entreprises, en forçant à la baisse le prix d’achat d’une multitude d’entreprises non averties et insuffisamment informées. Le temps nous le dira.

Dans le meilleur des cas, le secteur mondial des énergies propres et renouvelables devrait être l’un des bénéficiaires, grâce aux dérivés de ce nouveau marqueur exo-financier ou ESG. Mais est-ce que ce sera vraiment le cas ? Personnellement, je l’espère.

Quoi qu’il en soit, le concept ESG est déjà arrivé dans toutes les entreprises, et il est arrivé pour y rester, que vous soyez PDG ou non, préparez-vous, cela donnera de quoi en parler (…)

José Martínez

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